Spectacle "Inclusion" - création 2021
Un musicien - une danseuse - une structure à la fois instrument de musique et espace chorégraphique.
Spectacle de danse - musique en live - Durée : 1h
Sur la scène, une structure partagée. Une danseuse est à l’intérieur, limitée par son milieu. Un musicien, créateur de son univers, il le met en vibration. Nous les voyons évoluer comme si nous regardions deux mondes qui ne peuvent se croiser...et pourtant...
Inclusion définition : Du latin inclusio qui signifie enfermement.
En chimie : hôte, invité.
En géobiologie : matériau emprisonné à l’intérieur d’un minéral.
En mathématique : ensemble dans un sous ensemble.
En technique de soudure : corps étranger.
En éducation : enfant avec un handicap, scolarisé en classe ordinaire
Note d'intention:
Ce spectacle souhaite faire figurer les contraintes internes que l’on peut trouver dans chaque être humain. Des violences intériorisées aux événements traumatiques, résultat de notre parcours mais aussi de notre hérédité, de notre culture et de notre situation sociale. Un état imprimé dans notre inconscient et dans notre corps.
Sont ici représentés deux fonctionnements comportementaux. L’un se débat avec ses limites alors que l’autre s’identifie aux siennes. Deux mondes complètement hermétiques jusqu’au moment où un facteur déclencheur ne donne d’autres options que la déconstruction de ce qui est et permette l’échange, l’émulation et le renouveau.
Scénographie:
Un système plastique de balles, aux circuits aléatoires, régis par les lois de la gravités, évoluent sur un cadre noir. Les balles tournent, vont et viennent, s’échappent et rencontrent chevalets et cordes amplifiées. Cette matière noire ce meut ensuite d’elle-même. Se débarrassant des balles, changeant de formes et donnant à voir un panel de textures variées.
Ce cadre noir de 2,45 m sur 2,45 m, est un tissu élastique, tendu à l’horizontal, suspendu à 30 centimètres du sol. En son centre, une percée permet un passage. La danse s’y exerce en-dessous, au travers, au-dessus et sur le cadre.
Côté jardin de la structure, est intégré un instrument à corde créé par le musicien plasticien pour ce spectacle, une sorte de frontière entre les deux interprètes.
Enjeux chorégraphiques:
À l’instar des Haïkus japonais, quelles images se produisent en nous lorsque l'on fait face à des parties d'un corps mouvantes, isolées du reste de ce corps ? Un travail de recherche s'est effectué envers nos conditionnements face à nos attentes. en donnant à vivre cette expérience aux spectateurs.
Un tissu est tendu à 30cm du sol, il est élastique : il glisse lors de certains appuis, s’enroule lorsque l'on tourne, s'étire et offre une résistance aux mouvements. Est-ce qu'il peut se créer une gestuelle nouvelle face aux contraintes que donne cette structure ?
Un lien fort entre la danse et la musique se créé, Comment s'inscrit la danse quand le corps devient instrument de musique ?
L'univers sonore :
La musique émerge d'un instrument non identifié à la fois harpe, violoncelle, contrebasse et percussion. Cet instrument à cordes original, lié à la structure, est le seul instrument du spectacle. Pincé, frotté ou frappé, ces sons sont enrichis de voix, de souffles, de respirations et d'un travail en Musique Assistée par Ordinateur (MAO).
La bande sonore s'épure ensuite, pour ne laisser entendre que le son produit par le corps et participe ainsi à la déstructuration de nos schémas mentaux. Le spectacle se terminant par de la percussion corporelle dansée et de la voix.
Transversalité:
La danseuse est impliquée dans la production de sons issus des cordes le long de la structure. Le musicien plasticien a un investissement physique dans ce spectacle notamment lorsque les deux interprètes se retrouves pour clore le spectacle en percussion corporelle.
Partenaires:
Centre socioculturel de la Bugalière à Orvault (44) - Le Blauckhaus DY10 Nantes - Le Quai des Chaps' Nantes - Festival Cours et jardins (44) - Festival La caravane close (44)